lundi 28 janvier 2013

Fabergé

Le Fabergé (Fairmount près de St-Laurent, Mile-End) propose le bottle service pour le mimosa, ce qui revient beaucoup plus économe au-delà de 5 mimosa. Outre la boisson, le menu est très complet, et propose des déjeuners classiques (style crêpes, deux oeufs bacons, saucisses, jambons, oeufs bénédictines, bagels Fairmount) et étranges (style gaufres & poulet frit).





Je choisis le plat signature, à savoir la poutine déjeuner, composée de patates maison, fromage, sauce hollandaise, oignons caramélisés, piments forts, oeuf on top et je fais même ajouter un extra bacon! C'est cochon, et c'est bon.


Le décor est super, les plafonds et les murs sont une immense peinture en hommage à notre belle ville qu'est Montréal. Sinon, c'est fortement déconseillé pour les groupes (au-delà de 4), nous avons attendu plus d'une heure.


Bouffe : 8/10
Ambiance : 7,5/10
Service : 6,5/10

Prix : $ Environ 20$ par tête

O'Thym

Le restaurant apportez-votre-vin O'Thym (Maisonneuve coin Amherst, downtown Montréal) propose un court menu français à l'ardoise.


J'essaie le trio de pétoncles enrobées dans le prosciutto. Je n'ai jamais compris la pertinence de barder un fruit de mer au goût si délicat avec du gros bacon. C'était tout de même très bon, les pétoncles sont bien saisies. La purée sur laquelle elles sont assises est sublime, dommage que la quantité soit si timide. Les petits légumes au balsamique qui les accompagnent sont sympathiques, mais le quinoa au chou-fleur pourrait très bien être absent.



Ma partner choisit deux entrées en repas, à savoir un tartare de saumon et un autre de boeuf. Le premier est classique, avec câpres et échalottes françaises, et est rehaussé par une légère crème sûre à la betterave et un crumble de pistaches. Le tartare de boeuf est une explosion de saveur, avec les pommes vertes croquantes, l'huile de sésame et les noix de pin grillées. Comme vous pouvez le constater, les présentations sont soignées, une petite attention qui fait parfois la différence.



Bref, on mange bien au O'Thym, c'est une cuisine sans flafla, il en va de même pour l'ambiance et le service.




Bouffe : 8/10
Ambiance : 8/10 Étonnamment plein pour mardi soir à -30
Service : 7/10 Le strict minimum

Prix : $$

samedi 26 janvier 2013

Soupesoup

Quoi de mieux qu'une bonne soupe chaude de chez Soupesoup (Duluth/Coloniale, Plateau Mont-Royal) pour l'heure du lunch, en cette journée glaciale de janvier?



Il existe 5 boutiques Soupesoup à travers l'île de Montréal, la première étant celle sur Duluth. L'endroit est lumineux et chaleureux avec ses murs en bois et tous ses livres. Le menu change quotidiennement, et est évidemment inscrit sur un tableau de craie. Vous pourrez ainsi choisir entre plus ou moins 4 sortes de soupes, format petit, moyen ou grand, que vous pourrez accompagner d'un sandwich, burger ou wrap, format complet ou demi. Vous pouvez commander directement au comptoir si vous souhaitez un take-out, ou prendre place pour avoir un service à la table.





Mon choix s'arrête sur la soupe à l'indienne, qui goûte trop la sauce tomate pour mes papilles, et pas assez les merveilleuses épices indiennes. Le demi ciabatta au jambon bio de Valens, tomates fraîches, fromage cheddar, roquette et mayo maison à la moutarde de meaux est juste parfait. La soupe à l'oignon à la bière est bonne, et le burger végé avec hummus bio maison, champignons poêlés, céleri, carottes, chou et beaucoup de persil, est très frais en bouche.



Le Soupesoup est idéal pour casser la croûte entre amis, tout en restant santé.

Bouffe : 7/10
Ambiance : 6/10
Service : 6/10

Prix : $

Le Bremner


Le Bremner (Saint-Paul Est, Vieux-Port de Montréal) est le deuxième bébé du chef et célébrité Chuck Hughes, qui est derrière le Garde Manger (Saint-François-Xavier, Vieux-Port de Montréal), une des meilleures nouvelles tables, réputée pour sa barre Mars frite et son Bloody Mary au crabe, et plusieurs émissions de télé (Chuck's day off), en plus d'avoir remporté le Iron Chef America.

Pour Le Bremner, Chuck est allé chercher le chef Danny Smiles, anciennement du Beastro, le restaurant de la Commission des Liqueurs du Plateau, puis au Inferno, dans la petite Italie, un autre jeune talentueux, passionné et généreux, avec, bien sûr, des manches de tattoos. 


Pour vous y rendre, il vous faut connaître l'adresse, 361, puisque l'endroit n'a pas d'enseigne extérieure. On pénètre ainsi dans un demi sous-sol sombre en pierres des champs, qui rappelle le Velvet, club underground de l'Auberge St-Gabriel.




Il faut absolument s'installer au bar, question d'être au centre de l'action et de la magie du Bremner. Ça permet de connaître les bartenders, d'apprendre comment ils font leur propre coca-cola le dimanche matin, de les voir ouvrir les huîtres, mais surtout d'avoir le meilleur service ever. Ça permet aussi de se faire amis avec les autres clients installés au bar, pour boire plus de bulles & de hot shots, comme de vrais voyous!




Après votre première flûte de champagnes, laissez tomber les menus et donnez carte blanche au chef. On débute ainsi par un classique plateau d'huîtres (le grand amour de Chuck) et de pétoncles mixtes, comprenant des pétoncles choppers de Boston, des pétoncles Princess des Îles-de-la-Madeleine, des huîtres Coluille Bay et Glacier Bay du Nouveau-Brunswick, accompagnées d'une mignonette classique, maison (vinaigre blanc & gingembre), et une relish de céleri & jalapeno : C'est frais, c'est savoureux, on trippe!




On nous sert ensuite un plat de gravlax de flétan, avec crème fraîche, peau de poulet, kale et câpres frits, véritable coup de coeur de ma soirée, pour le mélange de texture et de saveurs. S'en suit le plat de sashimi de thon albacore avec tahini, oeufs de poisson et pousses de coriandre.



On poursuit avec du crabe des neiges au kimchee sur un petit gâteau de riz croquant, et on termine de peine et de misère avec le demi homard avec une béarnaise au crabe sur une tombée de champignons dans un succulent glaçage au veau, un peu trop cochon en cette fin de repas.



On termine avec des beignets maison au sucre, pommes, chocolat et citron, qui rappellent la queue de castor. La coupe de crème de chocolat salé avec guimauve à l'orange est correcte, sans plus, mieux vaut s'en tenir à la tire éponge maison, que l'on brise allègrement.




Bouffe : 9,5/10
Ambiance : 9,5/10
Service : 10/10

Prix : $$$

La Succursale

La Succursale (Masson, 10e Avenue), est une petite brasserie artisanale dans le vieux-Rosemont. Le brassage est fait sur place, et les installations pour les différentes étapes du procédé de fabrication sont à la vue des clients.




Bien que la brasserie propose huit bières maison (je n'aime pas la bière), j'opte plutôt pour le Sex on the beach, suivi d'un vodka soda limette : les deux sont bien réalisés et généreux sur la bouteille. J'aurais aimé boire du cidre, mais ils étaient à sec en la matière. À manger, le plateau de charcuterie est rassasiant, quoi que les grosses tranches de genre de baloney manquent énormément de finesse. Le tortillon est délicieux et me ramène en enfance, avec ses 8 tonnes de sel. Une petite gelée aux fruits aurait été la bienvenue pour balancer le tout.



L'endroit est très propre et esthétiquement intéressant, il y a une belle cohérence entre les différents éléments du décor. On retrouve également une deuxième salle, Le siège social, dans le fond du restaurant, avec un autre bar, une table de baby-foot et un jeux d'arcade.




Finalement, le service est sans faute, notre serveur est allumé, nous fait rire et nous en apprend sur la bière.

Bouffe: 7,5/10
Ambiance: 8,5/10
Service: 9/10

Prix: $ Vraiment pas cher!

Voro


Bon Iver en background, on m'accueille avec le plus grand sourire. J'hésite entre m'installer au comptoir du bar ou à une table intime, mais j'opte plutôt pour un coin de la grande table pouvant asseoir une quinzaine de convives.


Le Voro, terme latin signifiant «dévorer», est un café bistro hip du Mile-End, ouvert depuis 2 ans. Il propose un menu matin, midi et soir, avec ou sans alcool. Malgré son style industriel avec les hauts plafonds et les colonnes dominantes, l'endroit est charmant et très chaleureux, sans doute grâce au magnifique mur où sont étalés produits frais et en conserve.




On débute par un latte, puis par la soupe du jour aux patates douce et gingembre, avec un trait de crème fraîche. La texture est parfaite, on sent encore les morceaux de patates sous la dent. Le sandwich porchetta (recommandation du serveur) est juste assez relevé, avec calabrese et piments épicés, et du camembert pour équilibré le tout. La frittata du jour (omelette italienne finie au four) est onctueuse et savoureuse, avec linguinis (!), zucchinis, épinards, champignons, caprons (gros câpres) et tzatziki. Un panier de pain frais du jour à tremper dans l'huile et le balsamique accompagne le brunch, délicate attention qui est si importante à mes yeux. En dessert, on se laisse tenter par la mousse au chocolat dans un bébé pot masson avec biscuits graham, allo la nostalgie!






Idéal pour travailler ou pour casser la croûte entre amis, le VORO est définitivement une agréable découverte.

Bouffe : 8/10
Ambiance : 8,5/10
Service : 8/10

Prix : $