dimanche 31 mars 2013

Brigand.ca

Bonjour chers lectrices et lecteurs,

C'est aujourd'hui que se termine officiellement mon blogue personnel. C'est avec grand plaisir que je me joins à l'équipe de Brigand.ca pour continuer mes billets sur la bouffe - je vous invite donc à continuer de me suivre sur ce blogue, au www.brigand.ca !



Au plaisir,

M

samedi 16 février 2013

Holder


À première vue, le menu du Holder (McGill, Vieux-Port de Montréal) me rend perplexe, parce que je n'arrive pas à mettre le doigt sur la spécialité des lieux. Il y a des pâtes, du poisson, de la viande, des salades, des tartares.. ouf, trop de choix pour la paresseuse que je suis - Heureusement que notre super serveur nous fait un alléchant exposé de son menu!


On débute ainsi par l'entrée de mozzarella di buffala, idéale pour partager. La mozzarella est fondante et salée à souhait, les tomates sont fraîches, et la réduction de balsamique est divine. Le pesto, la verdurette et les figues fraîches apportent un beau punch à l'assiette.


En repas principal, j'opte pour un des deux plats du jour, soit un risotto safrané aux crevettes, pieuvre grillée, crabe et petit pois verts croquants. C'est exquis (surtout avec le pinot noir), mais la portion n'est pas assez généreuse, et je cherche désespérément les morceaux de pieuvre.


Je goûte aussi au tilapia pané, sur légumes en julienne avec noix de pin; je trouve le poisson beaucoup trop cuit, il est sec. Mais les saveurs sont bien présentes.


En dessert, parce qu'on a encore faim, on se gâte avec le mi-cuit au caramel au sel de Maldon, et une glace au caramel avec un petit biscuit sec aux amandes en guise de chapeau. Le serveur a tenu sa promesse; avec ce dessert, le tour est joué!


Pour le reste, l'endroit est magnifique, avec les hauts plafonds, les murs arrondis en cuivre et ses airs européens. Le bar est également très impressionnant, de même que le cellier. Les serveurs sont tous très professionnels et divertissants, rien à dire de négatif à ce sujet.



Bouffe: 8/10
Ambiance: 8/10
Service: 8/10

Prix: $$, $$$

dimanche 10 février 2013

Trip de Bouffe

Trip de Bouffe, c'est une boulangerie libanaise, une épicerie fine et un comptoir prêt-à-manger sur Mont-Royal (Plateau), ouverte par deux amis l'été dernier.




Le comptoir prêt-à-manger se divise en trois sections principales. La première, c'est les repas chauds, comme du poulet, du riz et du poisson. La deuxième, c'est les salades, fraîches et colorées, incluant la salade grecque et fattouche. La troisième, c'est la boulangerie, avec lahambajin (genre de pizza pita, avec viande hachée, le mélange libanais d'épices zaatar et/ou fromage), kebbe et rouleaux de fromage.





Vous pouvez également choisir des noix, de l'huile d'olive et d'autres produits fins, disponibles sur les étagères du mur. Au frigo, il y a aussi du hoummos, des olives, des navets roses, des betteraves et du labne (fromage crémeux libanais). Finalement, au comptoir-caisse, il y a des petits desserts libanais succulents (surtout les poudrés blancs fourrés avec une crème à la datte!).




Ma critique pour Trip de Bouffe sera assez simple, parce que tout est bon. Vraiment, je vous recommande d'y aller au moins une fois par semaine pour pouvoir tout essayer, à chaque fois que j'y vais je retombe en amour (en plus les proprios sont trop charmants!). Ils proposent également le service de traiteur.


Bouffe: 9/10
Ambiance: 8/10
Service: 9/10

Prix: $ (VRAIMENT, pas cher! / débit ou argent comptant seulement)

La Banquise & La Quincaillerie

La Quincaillerie, c'est bien plus qu'un bar sur Rachel. C'est aussi l'endroit parfait pour écouter le hockey (tournée de shooters à chaque 3 buts), jouer au babyfoot, jouer à des jeux de société, et surtout, manger votre poutine de La Banquise. Oui oui, vous pouvez faire tout ça au même endroit, que demander de plus?

Donc, voici comment ça marche: Vous allez à La Banquise, vous faites la file du take-out à gauche (beaucoup plus courte), vous commandez votre poutine préférée, et vous allez la bouffer à La Quincaillerie, la porte à droite de La Banquise.



Pour ma part, je choisis La Taquise (tomates, crème sûre et guacamole), alors que mon ami opte plutôt pour La T-rex, idéale pour les meatlovers et/ou les mâles alpha (steak haché, pepperoni, bacon et saucisses à hot dog). À boire, on essaie un des nombreux drinks de La Quincaillerie, que ce soit un cocktail du jour, comme le Bloody Quincaillerie (avec olives et cornichons - ouach pas pour moi!), une piscine de Daiquiri aux fruits de votre choix, ou un drink fancy comme La Marette avec Chambord, Bailey's, lait et cerises (lovely).






Alors c'est un rendez-vous pour la prochaine game du CH!

Bouffe: 8/10
Ambiance: 8/10
Service: 7/10

Prix: $

Kazu

Il se peut que vous n'ayiez jamais entendu parlé du Kazu (Ste.Catherine Ouest, coin St.Marc), après tout l'endroit ne fait aucune publicité, et ne possède même pas de site web. Si le nom sonne familié, c'est sans doute parce que tout ceux qui l'ont essayé sont unanimes pour dire que c'est l'un des meilleurs restos auxquels ils n'ont jamais mangé. On vous mettra alors en garde que l'endroit ne prend aucune réservation, et qu'il faut faire la queue pour y entrer.

Oui oui, il vous faudra attendre plus de 20 minutes à l'extérieur, beau temps mauvais temps. C'est bien le seul restaurant que je connaisse qui puisse se vanter de cet exploit (sauf peut-être la Banquise à 3am). C'est d'ailleurs une bonne façon de trouver le resto, qui ne fait pas plus de 5 mètres de large, et compte moins de 30 places assises, y compris celles au comptoir. D'ailleurs, si vous avez la chance (impossible!) de choisir votre place, optez pour le comptoir, car vous pourrez voir le Chef et sa brigade à l'oeuvre.





Mais croyez-moi sur parole, ces légers inconvénients seront vite oubliés une fois à l'intérieur, et surtout une fois que vos papilles auront un orgasme au contact de la nourriture. Je ne sais pas ce qui rend les assiettes du Kazu si spéciales. C'est peut-être la fraîcheur des aliments, la coupe des produits, le mariage des ingrédients, des saveurs et des textures, ou encore leurs sauces magiques. Je cherche sérieusement les bons mots pour vous décrire ce qui m'est arrivé en mangeant au Kazu. Alors, allons-y plutôt factuel :

Trop paresseux (et ignorants) pour choisir parmi le menu papier et les autres choix disponibles ce soir là collés à même le mur, la serveuse nous recommande sans hésitation deux entrées et deux plats principaux à partager, concept traditionnel d'un izakaya (tapas version japonaise).
  • On début ainsi avec le carpaccio de boeuf, surmonté de roquette et menthe, avec céréales au riz et sauce magique style soya. Je comprends alors pourquoi le Kazu est si mythique, ça commence en force!
  • On poursuit avec l'entrée de dumpling au porc, avec une espèce de crêpe en décoration et une autre sauce magique (dommage, pas de sauce aux arachides).
  • Comme plats de résistance, on débute avec le bol de nouilles, salade de tartare de saumon et thon, riz et légumes marinés.
  • On continue avec les ribs, qui m'obligent a ordonné mon ami d'arrêter de parler pour goûter la viande, qui est si tendre et juteuse que je me demande pourquoi je suis végétarienne à mes heures ces temps-ci!
  • On conclut avec de la crème glacée molle à la vanille, avec matcha (poudre fine de thé vert moulu) ou caramel, et un thé vert.





Tout au long de notre expérience, nous avons eu droit à un service rapide, courtois et honnête de la part de tous les serveurs, et même du Chef qui prenait le temps de nous demander si nous étions contents de la nourriture, et même pour nous faire des blagues. Malgré la file qui n'a pas pris de vacances, nous n'avons presque pas senti la pression de partir.

Pour les chanceux qui habitent à proximité, le Kazu propose également la formule «Take-out».

Bouffe : 10/10 (Sans parler de la présentation des plats, art parfaitement maîtrisé par le Chef)
Ambiance : 7/10
Service : 7/10

Prix : $$

La Fête de l'Érable 2013


Petit mardi soir, direction le Salon Ovale du Ritz-Carlton, où se tient la Fête de l'Érable 2013 organisée par la Fédération des producteurs acéricoles du Québec. Je m'y rends d'un pas assez décontract, avec l'idée d'y rester pas trop longtemps. Erreur! M'attend un comité d'accueil qui m'invite à pénétrer dans cette majestueuse salle aux lumières bleues et au tapis si épais que mes talons hauts s'y noient.





Le coquetel débute par des amuses-gueules à l'érable, comme les pétoncles à l'eau d'érable en verrine, ou les sucettes de foie gras enrobées de bonbon à l'érable qui colle agressivement aux dents (pas pratique pour faire la conversation!). On nous sert des cocktails à l'érable minutieusement conçus par Le LAB, comptoir à cocktails. Même s'il est difficile de mettre la main sur un de ces précieux breuvages (la faute au photographe et son photoshoot), ils sont grandement appréciés et désaltérants.


On nous invite à prendre place à table, pour le point de presse. J'apprends ainsi que cette année, le produit vedette de la Fête de l'Érable est l'eau d'érable pure, que vous pourrez retrouver sur le marché dès avril prochain sous la marque SEVA, OVIVA et MAPLE3. Nous avons eu le plaisir de goûter à deux variations de cette eau, en grande primeur, la première à 1,8 Brix, la deuxième à 2,5 Brix (Le Brix est une unité qui mesure la teneur en sucre de l'eau d'érable, le sirop d'érable est à environ 20 Brix pour vous donner un comparatif). J'apprends également que l'odyssée gastronomique que je m'apprête à vivre est l'oeuvre du Chef belge Pierre Résimont de l'Eau Vive (deux étoiles Michelin), Ambassadeur de l'érable 2013. On en profite également pour lancer le livre de Philippe Mollé, Le Grand Livre de l'Érable, qui contient des recettes pour cuisiner avec l'érable tous les jours de l'année (livre autographié qui nous sera d'ailleurs remis en cadeau à la sortie). On remercie également les Créatifs de l'Érable présents pour l'occasion, et je constate ainsi que Jérôme Ferrer (Europea) est parmi nous, de même qu'Alexandre Loiseau (Cocagne), Christophe Morel (Christophe Morel Chocolatier), Sébastien Munch (Initiale) et tout plein d'autres grandes pointures de la scène culinaire montréalaise.




Après toute cette information, il est grand temps de se régaler. On débute par des pétoncles saisies et assaisonnées à la perfection, avec pancetta, boules de potimarron (citrouille), cébettes (mot huppé signifiant échalote!) et une vinaigrette à l'érable avec fruits secs et noix. Le mariage est réussi, je suis dans mon élément. S'en suit un généreux lobe de foie gras poêlé, déposé sur une tranche de citron confit à l'eau d'érable et un pain d'épice, qu'il faut absolument manger à la verticale. Je ne suis pas une fana de foie gras, mais celui-ci me plait, sans doute parce qu'il est trop cuit et donc moins gélatineux. Une figue au vinaigre d'érable accompagne le foie, beaucoup trop vinaigrée pour mes pauvres papilles. C'est le citron confit qui est le highlight de mon assiette.






Comme plat de résistance, on nous présente une caille farcie aux ris de veau avec une carotte glacée à l'eau d'érable, la meilleure que j'ai mangé de toute ma vie! En tant que végétarienne à mes heures, la caille est ce que j'ai le moins aimé, mais mon voisin de droite (qui est également le chef de cuisine du restaurant d'Anne Desjardins, l'Eau à la Bouche, à St-Adèle) me rassure que la cuisson est contrôlée, et va même jusqu'à décerner une note de 9 au plat.


Pour la finale, une sublime assiette avec un morceau de banane caramélisée, un chocolat coulant au centre, une glace au fruit de la passion, et un sorbet yaourt, yuzu (citron japonais) et érable, qui goûte le sapin si vous voulez mon avis. On accompagne le tout par le whisky canadien Coureur des Bois, avec une touche de sirop d'érable.


Pour une fille qui pensait s'en tenir à un 5 à 7 relax, j'ai plutôt passé 5 heures à discuter avec des gens formidables, à manger comme une princesse et à apprendre sur ce produit noble qui fait du Québec la capitale mondiale de l'érable. Pas mal pour un petit mardi soir, non?

Un gros merci à Mimi Vallée pour cette expérience.

Bevo


La 6e édition du Happening Gourmand vient tout juste de se terminer, événement culinaire regroupant les 8 établissements du groupe Expérience Vieux Montréal. C'est à la pizzéria Bevo (St-Vincent coin St-Paul, Vieux-Port) que j'ai pris part à l'événement qui se tenait du 10 janvier au 3 février 2013, et proposant des menus trois services à 23$ ou 26$.




En entrée, je choisi les champignons portobellos et les asperges vertes avec sauce fontina: les champignons sont irrésistibles, les asperges peu fraîches et la sauce pas assez onctueuse, mais le goût y est. En plat principal, j'opte pour le veau: mauvaise idée dans un restaurant spécialisé dans la pizza au four à bois! La viande est sans goût, et la salade qui l'accompagne est amère et aigre (la faute au satané chou rouge!). Je goûte la pizza, et je regrette mon choix initial (le veau): la pâte est exemplaire, nous nous sommes battus telles des mouettes pour avoir les restes! Pour conclure, le gâteau au chocolat praline est impeccable, avec ses morceaux de Ferrero Roche.






Mes amies essaient également la poutine offerte dans le cadre de la Semaine de la Poutine de Montréal, qui est correcte, sans plus. La sauce demi-glace et les oignons caramélisés sont le highlight, selon leurs dires.


Ensuite, il vaut la peine de mentionner la magnificence du décor, avec les plafonds hauts, les murs en pierres des champs et les arches, que seul le Vieux Port peut nous offrir. Les luminaires et le cellier sont également plus qu'impressionnants.




Finalement, le service n'était pas à la hauteur des lieux: le serveur avait l'air blasé et sans passion pour son métier.
Sommes toutes, une excellente soirée à passer entre amis, et également conseillé pour une date.

Bouffe : 7/10 (Pour la pizza seulement!)
Ambiance : 8/10
Service : 5/10

Prix: $$