Le Contemporain

Le Contemporain, c'est le bistro du Musée d'art contemporain de Montréal (Ste-Catherine, Quartier des Spectacles). Le décor est sublime et digne des oeuvres d'art que présente le musée.

À l'heure du lunch, on propose une table d'hôte à 24$ pour deux services, et 27$ pour trois. À l'entrée, on se laisse tenter par la crème de courge au siphon (outil de cuisine servant à faire des crèmes fouettées ou des mousses aériennes), myrica (poivre long de la forêt boréale) et jeunes pousses - ce qui est bien avec l'expérience du Contemporain, c'est que l'on en apprend beaucoup ! On goûte aussi à la verdurette aux pommes, noisettes grillées, tranches de canard fumé façon proscuitto et copeaux de fromage. Les présentations sont fabuleuses, et les goûts sont à la hauteur.

Pour le plat de résistance, la côte de boeuf cuite en 72 heures comble l'appétit. Pour ma part, je choisi la morue cuite à la perfection avec saucisses de porcelet tendres et juteuses à souhait. La mousseline de haricots qui l'accompagne est trop salée et d'une couleur moche. L'oeuf mollet n'ajoute rien à l'assiette. Bref, le plat est un peu décousu, mais le poisson et la viande sont goûteux.

Pour terminer, l'émulsion de chocolat et éponge à la betterave et gel fluide au cassis est superbe, et le fromage Zacharie Cloutier sur crouton de pain avec gelée de poires et noisettes est délicieux.

Le Contemporain vaut certainement le détour, surtout pour la beauté des lieux et des plats, qui d'ailleurs contiennent des produits locaux et bios. Dommage que l'endroit soit si vide de vie.

8,5/10

Magnifique terrasse en été

Phó Liên

On m'a fait découvrir le restaurant Phó Liên (Côte-des-Neiges) il y a déjà quelques années, et depuis, il s'inscrit à ma liste de petits trésors. Bien que peu attrayant de l'extérieur comme à l'intérieur, la longue file permanente est la preuve du succès de l'endroit, qui se mérite d'ailleurs 3 étoiles dans le Guide Resto Voir. Je suis une fervante adepte de ce restaurant vietnamien, un vrai réconfort !

Il faut y aller le midi, et commander l'assiette de boeuf grillé, servi avec riz et salade et un rouleau impérial, le tout pour la modique somme de 12$. Arrosez le tout de leur petite sauce magique, et vous aurez une explosion de saveur en bouche. En entrée, la petite soupe qui est incluse possède un bouillon parfumée à merveille. 

Vous pouvez aussi essayer leur spécialité, soit les généreuses soupes-repas (Phó).

En dessert, laissez tomber vos préjugés et essayez le populaire Chè Ba Màu, qui consiste à un étagé de fèves rouges, fèves jaunes et tapioca vert fluo, servi dans un verre à eau, le tout recouvert de lait de coco. Un pur délice !

Bref, le Pho Lien est définitivement une adresse à garder en mémoire lorsque vous serez dans le coin!

9/10 :: Service ultra rapide.

Pour consulter la critique du Guide Resto Voir : http://guiderestos.com/restaurants/montreal/cote-des-neiges/pho-lien/

Shabu Shabu Kagayaki

Splash Splash : Voilà comment on pourrait traduire en français le Shabu Shabu. Il s'agit en effet du traditionnel concept de fondue japonaise, où l'on trempe de fines tranches de viande ainsi que des légumes crus dans un bouillon.

Chez Kagayaki (75 de la Gauchetière, coin St-Urbain - Quartier Chinois), on peut ainsi déguster du boeuf, de l'agneau, du porc, du poulet ou encore des fruits de mer dans un choix de trois bouillons : poulet, traditionnel ou épicé. Pour ma part, j'ai essayé le boeuf trempé (pas plus de 20 secondes!) dans le bouillon épicé, et j'ai adoré la tendreté et le goût de la viande.

L'assiette de viande vient avec une généreuse portion de légumes incluant du chou chinois, des épinards, des carottes, du navet, des champignons enoki mais aussi du tofu, des nouilles udon et du riz collant. Il y a aussi des algues wakamé en entrée (qui ont un goût trop marin pour moi).

On trempe ensuite sa viande dans une sauce à base de soya ou une sauce aux sésames (que j'aurais volontier finie à la cuillère!). Le repas est accompagné par un thé jasmin, et se conclu par une glace à saveur non identifiée, mais très bonne!

Le restaurant en soi est très spacieux et propre, juste le concept en vaut le déplacement. Une grande table en U domine l'espace, et compte une vingtaine de places assises, chacune avec son propre trou pour accueillir le bouillon. J'ai été étonnée par la tranquilité des lieux, je m'attendais à ce que ça soit bondé de gens, étant donné les bonnes critiques et le faible prix (on s'en sort facilement en bas de 15$ le midi). 

À essayer pour tous ceux et celles qui aiment être un peu dépaysés !

7/10

A Bar

Si vous voulez vous rendre au A Bar  (Plateau Mont-Royal), vous êtes mieux de vous y faire accompagner par un ami qui y est déjà allé ! En effet, l'endroit est plutôt bien caché dans une espèce d'entrée de garage, sans enseigne, rue Rachel coin Hôtel-de-Ville.

À l'intérieur, seul un grand A vous confirmera que vous êtes à la bonne place. L'espace est très restreint, on se croirait dans un appartement privé. Au fond, le bar propose bières et cocktails. Il y a quelques petites tables de bois pour discuter avec les copains et manger des noix.

À essayer pour être à l'abri des regards, dans une ambiance intime.

Communion

Le Communion (de la Commune, Vieux-Port) figure dans la liste des 101 restaurants qui font partis de la première édition de l'événement MTL à TABLE. Organisé par Tourisme Montréal, ce festival gastronomique consiste à offrir un menu 3 services à 19$, 29$ ou 39$ aux montréalais, du 1 au 11 novembre.

Le Communion se veut un lieu de partage et de rassemblement. Ouvert depuis un peu plus d'un an, l'endroit possède un atmosphère presque magique, grâce à son éclairage intime et sa musique. Un grand bar domine l'espace qui compte 70 places assises, capacité qui est doublée en été avec la terrasse.

Au menu, on commence par l'ardoise pour deux, incluant un tartare, des ailes de cailles sur une purée de betteraves et un foccacia maison avec un coulis de poivrons.

En plat principal, on se laisse tenter par la bavette de boeuf, juteuse et bien salée. Elle est servie avec de délicieux légumes racines et une purée parfaitement lisse de céleri-rave. J'ai aussi pu goûter à la petite citrouille farcie de risotto aux pistaches et champignons sauvages, un amalgame de saveurs incroyable.

La soirée se conclue sur un gâteau au fromage avec sorbet à la fraise, et du nougat glacé avec dés de brownies. 

Le Communion est définitivement un restaurant à essayer, on y mange plus que bien et le service est très courtois. Avec une bonne bouteille de rouge recommandée par le sommelier, quoi demander de plus ?!

8,5/10

Pour plus d'information sur MTL à TABLE : http://www.tourisme-montreal.org/mtlatable/index.php 

Kam Fung

Bien cachée au deuxième étage du 1111 St-Urbain (Quartier Chinois), la Maison Kam Fung est un restaurant spécialisé dans les dimsum, appellation signifiant un ensemble de mets cantonnais servis en petites portions dans de jolis petits paniers ronds en bois. 

Sitôt assis autour des grandes tables rondes, une multitude de dames débarquent avec leurs chariots remplis de dimsum, qui seront facturés à l'assiette sur une facture commune. J'aurais aimé vous dire ce que j'ai mangé précisément, mais ce ne sera malheureusement pas possible ! La plupart des dimsum sont faits avec des pâtes wonton farcies de viande, de légumes et/ou de fruits de mer, cuits à la vapeur ou frits. Il y a aussi des boulettes de viandes, du riz frit au poisson, des nouilles chinoises, des gâteaux blancs farçis de viande, des brocolis chinois et du tofu frit. En dessert, de délicieuses petites tartelettes aux oeufs, encore chaudes.

Mon coup de coeur va à l'expérience, l'endroit est vraiment sympathique et dépaysant, ce qui rend le repas très agréable et comique. Au niveau de la bouffe, c'était correcte, sans plus. Il manquait de fraîcheur et de variété de sauces : même pas de sauce aux arachides!

Bref, si vous êtes dans le Quartier Chinois, essayez le Kam Fung entre amis ou collègues, qui sert les meilleurs dimsum de la ville selon les dires de plusieurs montréalais et chinois. L'expérience en vaut le détour, et le prix est ridiculement bas.

6,5/10

Café Sardine

Le Café Sardine (Fairmont, Mile-End) est un café de jour et un restaurant de soir. L'endroit compte seulement quelques places assises, on est tassé comme des sardines (!). Le décor est chargé, avec mur de briques, tableaux de craie et luminaires imposants. 

On y sert des lattes et de bons beignes chauds au chocolat & orange ou encore cardamome & sucre, qui disparaissent en moins de deux.

8/10

Farhat

Bien que le restaurant Farhat soit situé dans un sous-sol de la rue Côte-des-Neiges, il n'en demeure pas moins que leurs sandwichs kafta (boeuf ou poulet) sont délicieux et ne coûtent presque rien. Les frites sont croustillantes et bien chaudes. Très pratique pour les dîners entre deux cours à l'université !

Les Trois Petits Bouchons

On m’avait fortement recommandé Les Trois Petits Bouchons (St-Denis/Gilford), qualifiant l’expérience de «vrai carnage». Carnage comme dans carnivore, car le menu, sur tableau de craie, bien sûr(!), est très viandé - cerf, canard, veau, agneau, etc.. On retrouve aussi des poissons, mais rien pour les adeptes de pâtes. La maison travaille avec des produits locaux du terroir, on remarque tout de suite la grande attention portée aux choix des ingrédients. Les accompagnements ne laissent pas leur place non plus, j’ai rarement souhaité avoir plus de légumes dans mon assiette ! Le veau est très bon, quoi que j’aurais préféré qu’il soit arrosé. La bête est servie avec ravioli, ravioli sans S parce que je n’avais qu’un tout petit ravioli orphelin à la courge, perdu sur une pièce de veau. Le T-Bone est nerveux, et son couscous de chou-fleur très ordinaire. L’entrée de ceviche de bar est fondante, le crumble en dessert contient de bonnes poires encore fermes, mais est gâché par une glace au thym qui goûte le gazon (on nous indique que la glace aux amandes habituellement servie a «foiré», et je cite).

 

L’endroit est très accueillant et feutré, il y a une belle intimité. Le service est bon quoi que confus : nous avons eu plusieurs serveurs, dont un qui avait des allures de clown quelque peu bourré.

Les assiettes sont très dispendieuses pour la quantité, mais heureusement, les saveurs sont tellement satisfaisantes que l’on oublie le reste. À boire, une grande sélection de vin, le restaurant porte bien son nom. Je ne peux vous en dire plus à ce sujet, nous avons opté pour la sobriété en ce lundi soir !

8,5/10

Café Névé

Le Café Névé (Rachel/Bullion) fait partie des jolis petits cafés typiques du Plateau, tout à fait charmant avec son cachet vieillot à souhait.

On y va pour travailler (bien qu’assez bruyant), lire le journal ou boire son latte. L’endroit propose un menu somme toute complet, du matin jusqu’au soir, préparé derrière le comptoir par les employés qui sont à la fois caissier, barista et cuisinier. 

J’ai essayé le Focaccia Matinale avec deux oeufs pochés, suisse, pesto, roquette et bacon, très satisfaisant.

8/10 :: 13$ pour le ptit dej et un bol de latte.

Geppetto

Pour une bonne pizza cuite au four à bois, rapido sur l’heure du lunch ou avec une bonne bouteille de vin rouge le soir, rendez-vous chez Geppetto (Notre-Dame O., Griffintown).

 

Basilic frais, tomates cerises, proscuitto, roquette et généreuses boules de ricotta dulce, la pizza Mazzarina est la préférée de ses dames, selon le serveur.

8/10

Réservoir

Un bon brunch en famille ou entre amis, l’endroit propose un menu original, comprenant du boudin noir, un fish n’ chip d’aiglefin, un grilled cheese au bacon bien gras et salé ou encore une délicieuse omelette aux pleurottes. 

                                          

Le service est amical et rapide, la bouffe est savoureuse, et le décor est accueillant. 

8/10 Duluth coin St-Laurent

Dinette Triple Crown

Pour tous les amateurs de poulet frit, rendez-vous au Dinette Triple Crown (Clark/St-Zotique). Pour emporter, sur place ou encore en pique-nique, leur poulet frit dans la sauce brune est délicieux !

Café Ellefsen

Le Café Ellefsen (St-Zotique/St-Denis) propose un impressionnant menu composé de mets scandinaves, et autres plats délicieux comme les blinis caviar gravlax et la poutine aux chanterelles.

 

Vous pourrez facilement y passer la journée complète, à boire des lattes et étudier. On retrouve une grande table en bois à l’arrière pour les universitaires, une multitude de tables à deux, et un comptoir au bar et devant la cuisine.

8,5/10 J’adopte !

Le Quartier Général

Le Quartier Général est un restaurant apportez-votre-vin situé dans une petit coin tranquille du Plateau (Gilford/Brébeuf), dans une belle bâtisse tapissée de plantes grimpantes.

Dès l’arrivée, on se sent comme à la maison; l’ambiance est feutrée et pas compliquée. Au menu, quelques plats recherchés avec des ingrédients frais et locaux.

En entrée, le tataki de merlin en croûte servi sur un granité de concombre et yogourt est magique en bouche. En plat principal, le râble de lapin de stanstead sur écrasé de courge musquée est tendre et juteux à souhait. Pour finir, le lemon curd est juste assez citronné, sucré et épais.

                              

Le service est plus qu’impeccable, la serveuse raconte ses plats avec appétit et passion. Les verres sont toujours remplis sans même que l’on s’en rende compte.

9/10

Marché 27

Le Marché 27 se décline en trois lieux : Le restaurant sur Prince Arthur, le comptoir-lunch Express au centre-ville (Square Philips) et le camion de bouffe de rue Route 27.

C’est au Marché 27 Express que j’ai essayé leurs tartares. Le menu comprend 10 poissons/viandes/crustacés/mollusques à apprêter de 12 façons différentes.

J’ai opté pour le plateau dégustation, qui propose 6 tartares différents. Mes coups de cœur vont pour le pétoncle asiatique, le bar mangue & chipotle et le saumon à l’ancienne. Le homard thaï épicé est bon, mais trop relevé pour un crustacé au goût aussi subtil.

 

C’était très bon, mais je pense qu’il vaut mieux vivre l’expérience en restaurant plutôt qu’en comptoir-lunch.

 7/10

Juliette & Chocolat

Ma visite chez Juliette & Chocolat (Laurier/Parc) m’a appris que le cacao est presque aussi complexe que le vino. Moi qui voulais un simple chocolat chaud (d’ailleurs, chez J&C, on ne dit pas «chocolat chaud», on dit un «traditionnel»), j’ai dû répondre à une tonne de questions afin de savoir le type de chocolat désiré, la façon de le préparer, le niveau de «thickness», etc. Il était bon, certes, mais j’avais plus l’impression de boire une fondue de chocolat ou un pouding; je l’ai d’ailleurs «bu» à la cuillère, au grand désespoir de la serveuse.

 

Tout de même, j’ai aimé l’expérience, même si ma relation avec le chocolat se limite normalement à une bonne barre d’Aéro à la menthe!

7/10