dimanche 10 février 2013

Kazu

Il se peut que vous n'ayiez jamais entendu parlé du Kazu (Ste.Catherine Ouest, coin St.Marc), après tout l'endroit ne fait aucune publicité, et ne possède même pas de site web. Si le nom sonne familié, c'est sans doute parce que tout ceux qui l'ont essayé sont unanimes pour dire que c'est l'un des meilleurs restos auxquels ils n'ont jamais mangé. On vous mettra alors en garde que l'endroit ne prend aucune réservation, et qu'il faut faire la queue pour y entrer.

Oui oui, il vous faudra attendre plus de 20 minutes à l'extérieur, beau temps mauvais temps. C'est bien le seul restaurant que je connaisse qui puisse se vanter de cet exploit (sauf peut-être la Banquise à 3am). C'est d'ailleurs une bonne façon de trouver le resto, qui ne fait pas plus de 5 mètres de large, et compte moins de 30 places assises, y compris celles au comptoir. D'ailleurs, si vous avez la chance (impossible!) de choisir votre place, optez pour le comptoir, car vous pourrez voir le Chef et sa brigade à l'oeuvre.





Mais croyez-moi sur parole, ces légers inconvénients seront vite oubliés une fois à l'intérieur, et surtout une fois que vos papilles auront un orgasme au contact de la nourriture. Je ne sais pas ce qui rend les assiettes du Kazu si spéciales. C'est peut-être la fraîcheur des aliments, la coupe des produits, le mariage des ingrédients, des saveurs et des textures, ou encore leurs sauces magiques. Je cherche sérieusement les bons mots pour vous décrire ce qui m'est arrivé en mangeant au Kazu. Alors, allons-y plutôt factuel :

Trop paresseux (et ignorants) pour choisir parmi le menu papier et les autres choix disponibles ce soir là collés à même le mur, la serveuse nous recommande sans hésitation deux entrées et deux plats principaux à partager, concept traditionnel d'un izakaya (tapas version japonaise).
  • On début ainsi avec le carpaccio de boeuf, surmonté de roquette et menthe, avec céréales au riz et sauce magique style soya. Je comprends alors pourquoi le Kazu est si mythique, ça commence en force!
  • On poursuit avec l'entrée de dumpling au porc, avec une espèce de crêpe en décoration et une autre sauce magique (dommage, pas de sauce aux arachides).
  • Comme plats de résistance, on débute avec le bol de nouilles, salade de tartare de saumon et thon, riz et légumes marinés.
  • On continue avec les ribs, qui m'obligent a ordonné mon ami d'arrêter de parler pour goûter la viande, qui est si tendre et juteuse que je me demande pourquoi je suis végétarienne à mes heures ces temps-ci!
  • On conclut avec de la crème glacée molle à la vanille, avec matcha (poudre fine de thé vert moulu) ou caramel, et un thé vert.





Tout au long de notre expérience, nous avons eu droit à un service rapide, courtois et honnête de la part de tous les serveurs, et même du Chef qui prenait le temps de nous demander si nous étions contents de la nourriture, et même pour nous faire des blagues. Malgré la file qui n'a pas pris de vacances, nous n'avons presque pas senti la pression de partir.

Pour les chanceux qui habitent à proximité, le Kazu propose également la formule «Take-out».

Bouffe : 10/10 (Sans parler de la présentation des plats, art parfaitement maîtrisé par le Chef)
Ambiance : 7/10
Service : 7/10

Prix : $$

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